Moi et… l’Histoire

J’ai toujours aimé l’Histoire, autant que les histoires. De toutes les matières, c’est celle que je préférais à l’école, on peut même dire la seule. Celle qui m’enthousiasmait, m’apprenait le monde et les hommes, celle qui me poussait à chercher plus loin, à découvrir seule ce que les programmes scolaires trop répétitifs ne m’enseignaient pas. J’ai même rêvé devenir historienne ou paléo-archiviste, je souhaitais intégrer l’École des Chartes. Ma situation familiale et économique m’en a empêchée, et j’ai choisi une autre voie. Pourtant, je n’ai jamais vraiment tourné le dos à l’histoire. A l’université, que j’ai fréquenté de longues années jusqu’au doctorat et une thèse qui m’a servi à caler les portes, j’ai choisi toutes les options que je pouvais en rapport avec l’histoire. Dans mes lectures, les romans historiques ont tenus un rôle majeur, avant même la SFFF. Quand j’ai découvert la romance (MF à l’époque), c’était grâce à la romance historique, la seule que j’ai aimé d’ailleurs, et dans le MM, c’est encore l’appel de l’histoire qui me fait me ruer sur certains titres. Alors, quand j’ai commencé à écrire… forcément, j’ai rêvé d’écrire un roman historique ! Mais cela me paraissait trop hasardeux, trop ambitieux. Je m’étais lancée sans filet dans l’écriture, en choisissant du MM Fantasy avec des références bibliques, j’avais envoyé mes manuscrits sans réfléchir à des éditeurs, c’était un pari fou et risqué, et ça m’avait amusée. Mais écrire un roman historique ? Il fallait , pensais-je alors, être un « vrai » auteur. Et un sacré chercheur. Parce que si je vérifie déjà tous les détails pour la crédibilité de mes histoires, même fantastiques, de la durée d’un vol à la distance entre deux villes, en passant par le système judiciaire américain, et la hauteur du bâtiment des pompiers de Tacoma, pour juste quelques lignes dans une série, qu’en sera-il dans un historique ? Mais quand même, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser. D’inventer une histoire, dans le torrents des siècles. De faire des recherches, de ci de là, occasionnellement, sur la période qui m’intéressait. Et puis est venu mon personnage principal. Il est là, dans ma tête. Tendre et remuant. Et j’ai su que je l’écrirais un jour, son histoire dans l’Histoire. Même si je ne me sens pas encore tout à fait prête, pas assez « pro ». Même si j’ai encore tant à apprendre sur l’écriture, et tant à apprendre de cette période historique complexe et foisonnante que j’ai choisi. Même si je me complique encore la tâche en prévoyant pour mon héros tant de voyages. Même si la romance historique n’a plus la cote, et que la plupart des éditeurs ont arrêté leurs collections. Peu m’importe. Je l’écrirai, ce roman. A vrai dire, j’ai déjà commencé. Même si je sais que la route sera longue et semée d’embûches. Omnia Vincit Amor …

 


6 réflexions sur “Moi et… l’Histoire

    1. et moi de l’écrire, mais j’ai d’autres projets plus « urgents ». Son écriture va tranquillement s’intercaler avec mes autres manuscrits en cours, mais c’est dur de ralentir le rythme, car je suis à fond sur ce petit, en ce moment Lol 🙂 Bisous Eric

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  1. Oh ! Une très bonne idée si tu aimes ça. Personnellement, je n’aime pas les historiques. Mais quand tu l’auras écrit et publié (parce que je suis sûre que ça arrivera), je le lirai quand même.
    Je ne peux que t’encourager dans cette entreprise.
    Bonne journée.

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